Poissons migrateurs

Commentaire / Analyse : 

Carte des données consultables sur le site de Logrami :

Carte interactive pour la consultation et le téléchargement des données de suivi des poissons migrateurs par LOGRAMI. Données ouvertes sous Licence OpenDatabaseLicense (ODbL) v1.0 publiées via le portail CARMEN national, conformément à réglementation française sur les données publiques et la directive européenne INSPIRE sur les données géographiques environnementales.

Les linéaires de cours d'eau colonisés varient en fonction de l’espèce. Par exemple, les Aloses sont les espèces les moins performantes pour franchir les obstacles. De plus, ces espèces se reproduisent généralement sur des cours d’eau de grand gabarit (largeur de plus de 50 mètres). En outre, les fronts de migration peuvent également varier annuellement en fonction des conditions hydrologiques.

Espèces à enjeux sur le bassin de la Vienne :

Le bassin de la Vienne accueille plusieurs espèces à enjeux :

- la Lamproie marine (Petromyzon marinus),

- deux espèces d’Aloses (Alosa alosa et Alosa fallax),

- le Saumon Atlantique (Salmo salar)

- l’Anguille européenne (Anguilla anguilla).

Points de blocage :

Par ailleurs, il existe sur le bassin de la Vienne des points de blocage rédhibitoires tels que le complexe hydroélectrique de l’Isle Jourdain formé de 3 barrages sur la Vienne et le barrage d’Eguzon sur la Creuse.

Suivi des populations par Logrami :

Un suivi des populations permet de mesurer l’efficacité des actions mises en place sur le territoire et d’améliorer les connaissances sur les espèces migratrices. 3 stations de comptage sont en place sur le bassin de la Vienne : Châtellerault (rivière Vienne – 86), Descartes (rivière Creuse – 37) et Châteauponsac (rivière Gartempe – 87).

Le suivi de ces stations et l’exploitation des résultats est assuré par Logrami. Pour consulter les comptages effectués sur ces stations suivez ce lien : http://www.logrami.fr/actions/stations-comptage/

 

Définition : 

Le bassin de la Vienne a connu jusqu’au début du 19e siècle d’importantes remontées de poissons migrateurs amphihalins tels que le saumon atlantique, la truite de mer, les aloses ou bien encore les lamproies marines.

Toutefois, à partir de 1820, la construction de nombreux barrages a réduit les possibilités de circulation de ces espèces et les a empêchées d’accéder à leurs zones de reproduction. Ainsi, à l’exception de l’Anguille, les espèces migratrices ont quasiment disparu du bassin à partir des années 1930.

Au cours des dernières décennies, la restauration de la continuité écologique permet progressivement une progression du front de colonisation par ces espèces migratrices.

Un suivi des populations permet de mesurer l’efficacité des actions mises en place sur le territoire et d’améliorer les connaissances sur les espèces migratrices. Aujourd’hui, 3 stations de comptage sont en place sur le bassin de la Vienne : Châtellerault (rivière Vienne – 86), Descartes (rivière Creuse – 37) et Châteauponsac (rivière Gartempe – 87). Le suivi de ces stations et l’exploitation des résultats est assuré par Logrami.

Source : 

Association Loire grands migrateurs : Logrami – Données de 2020

Commentaire / Analyse : 

Carte des données consultables sur le site de Logrami :

Carte interactive pour la consultation et le téléchargement des données de suivi des poissons migrateurs par LOGRAMI. Données ouvertes sous Licence OpenDatabaseLicense (ODbL) v1.0 publiées via le portail CARMEN national, conformément à réglementation française sur les données publiques et la directive européenne INSPIRE sur les données géographiques environnementales.

Les linéaires de cours d'eau colonisés varient en fonction de l’espèce. Par exemple, les Aloses sont les espèces les moins performantes pour franchir les obstacles. De plus, ces espèces se reproduisent généralement sur des cours d’eau de grand gabarit (largeur de plus de 50 mètres). En outre, les fronts de migration peuvent également varier annuellement en fonction des conditions hydrologiques.

Espèces à enjeux sur le bassin de la Vienne :

Le bassin de la Vienne accueille plusieurs espèces à enjeux :

- la Lamproie marine (Petromyzon marinus),

- deux espèces d’Aloses (Alosa alosa et Alosa fallax),

- le Saumon Atlantique (Salmo salar)

- l’Anguille européenne (Anguilla anguilla).

Points de blocage :

Par ailleurs, il existe sur le bassin de la Vienne des points de blocage rédhibitoires tels que le complexe hydroélectrique de l’Isle Jourdain formé de 3 barrages sur la Vienne et le barrage d’Eguzon sur la Creuse.

Suivi des populations par Logrami :

Un suivi des populations permet de mesurer l’efficacité des actions mises en place sur le territoire et d’améliorer les connaissances sur les espèces migratrices. 3 stations de comptage sont en place sur le bassin de la Vienne : Châtellerault (rivière Vienne – 86), Descartes (rivière Creuse – 37) et Châteauponsac (rivière Gartempe – 87).

Le suivi de ces stations et l’exploitation des résultats est assuré par Logrami. Pour consulter les comptages effectués sur ces stations suivez ce lien : http://www.logrami.fr/actions/stations-comptage/

 

Graphique : 
Commentaire graphique : 

- Alors que les effectifs d’Aloses restaient relativement bas depuis 2009 au regard des effectifs observés en 2007, de meilleurs retours sont observés en 2020. Cette tendance est la même sur l’ensemble du bassin de la Loire.

- En 2020, les effectifs de Lamproie ont été plus importants que les années précédentes, avec 34 487 observations sur les stations de comptage du bassin de la Vienne.

- En 2020, les effectifs de Saumon restent faibles avec 42 observations sur le bassin de la Vienne.

- A la station de comptage de Châtellerault sur la Vienne, 10 658 anguilles européennes ont été comptabilisées en montaison en 2020. Il s’agit de l’effectif observé le plus important depuis le début des comptages en 2004. Le précédent record avait été enregistré en 2018 avec 8 520 individus recensés. A noter que les comptages d’anguilles à Châtellerault sont non-exhaustifs mais représentatifs des effectifs annuels. En effet, la taille, la forme et le comportement de ces poissons impliquent des difficultés d’enregistrement notamment quand l’eau est turbide.

(Source Logrami)